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Épicurienne, aimant le bon & le bien manger mais aussi les voyages, j’ai réunis sur ce blog deux de mes grandes passions que je souhaite te partager ! 

Corse

Visiter la Corse du Sud : itinéraire de 8 jours

Il est grand temps que je te parle de mon séjour en Corse. En juin 2019, j’ai pris l’avion pour l‘île de Beauté pour la toute première fois. Peut-être que tu es comme moi, toujours en quête de voyages lointains, reléguant parfois les trésors français au second plan. Mais cette fois, l’opportunité de visiter la Corse s’est présentée, et je n’ai pas hésité une seconde à explorer cette région française, avec ses eaux turquoise, ses paysages montagneux, et ses produits locaux, un ensemble difficile à résister.

Jour 1 : D’Ajaccio à Bonifacio

Comme d’habitude, j’ai décollé de Nantes en direction d’Ajaccio. Une fois arrivée à l’aéroport d’Ajaccio, j’ai récupéré la voiture de location qui allait m’accompagner tout au long de mon séjour. Si tu envisages de louer une voiture, je te recommande vivement de réserver à l’avance, en même temps que ton vol, surtout si tu voyages pendant la saison estivale. Les locations de voiture sont très prisées.

Le voyage a débuté en direction de Bonifacio. Il aurait été possible de choisir un vol à destination de Figari pour éviter une partie du trajet routier, mais comme tu le sais, je suis adepte du petit budget quand cela est possible. À certaines dates, il n’y a que peu de différence de tarif, mais ce n’était pas le cas pour mes dates de séjour.

Petreto-Bicchisano

Partie d’Ajaccio à 12h45, une pause déjeuner devenait incontournable. Après une petite heure de route sur la route T40, j’ai atteint le village de Petreto-Bicchisano. La faim se faisait de plus en plus sentir, et c’est là que j’ai découvert le Café de la Poste, situé en face d’une charmante fontaine. Ce restaurant propose principalement des snacks préparés avec des produits locaux, à des prix abordables. C’était donc l’endroit idéal pour un repas rapide sur le pouce !

Sartène

Après avoir bien mangé, j’ai mis le cap sur le village de Sartène, à 45 minutes de Petreto-Bicchiasano. Perché dans les hauteurs de la Corse, Sartène est l’une des villes les plus pittoresques de l’île de Beauté. La vue depuis les remparts de granit qui dominent la vallée est tout simplement époustouflante. Une visite incontournable consiste à explorer le Vieux Sartène et à se perdre dans ses ruelles pittoresques.

Après une agréable balade et quelques détours imprévus, j’ai continué ma route en direction de Bonifacio. Je tiens à souligner que le « programme » n’était pas de parcourir la route d’une traite, mais plutôt de m’arrêter dès que je ressentais le besoin d’admirer la beauté naturelle de la Corse.

De Sartène à Bonifacio

La route jusqu’à Sartène traversait principalement des montagnes et des terres, mais le littoral n’était plus très loin. Les paysages entre Sartène et Bonifacio devenaient de plus en plus enchanteurs au fil des kilomètres. Il ne faut pas être pressé, car tu seras tenté de t’arrêter fréquemment pour admirer la nature magnifique qui t’entoure. Prévois donc un peu de temps supplémentaire pour profiter pleinement de ces vues spectaculaires.

L’arrêt obligatoire se situe au col de Roccapina, où tu seras émerveillé par les roches de granit rose sculptées naturellement en forme de lion et d’éléphant. Des locaux m’avaient recommandé de faire une halte, voire de me baigner sur l’une des plus belles plages de Corse, la plage de Roccapina, que l’on peut apercevoir au loin. Il s’agit d’une magnifique plage à l’eau cristalline. Malheureusement, faute de temps, je n’ai pas pu m’accorder cette pause, mais je compte bien le faire lors de mon prochain séjour en Corse.

Après quelques arrêts de dernière minute, j’ai finalement atteint Bonifacio. Au lieu de me diriger directement vers le cœur de la ville, j’ai préféré rejoindre mon logement. Ayant réservé mon logement un peu plus d’un mois à l’avance, les options étaient déjà limitées. Tout comme pour la location de voiture, il est préférable de s’y prendre à l’avance pour avoir un plus large choix d’hébergements.

Pour ma part, j’avais réservé un bungalow/chalet dans un camping via Booking. Il s’agissait d’une option qui alliait le confort d’une chambre d’hôtel avec l’expérience d’un camping.

Jour 2 : Bonifacio, son port et la Haute Ville

En ce deuxième jour, c’était enfin le moment tant attendu de découvrir la ville de Bonifacio. La journée précédente m’avait déjà émerveillée par la beauté naturelle de cette île, et il était évident que la Corse méritait bien son surnom “d’île de Beauté ».

Le port de Bonifacio

En entrant dans la ville, le port de Bonifacio était la première merveille à se dévoiler. La ville s’articule autour de ce port emblématique et de la Citadelle de Bonifacio, également connue sous le nom de Haute Ville. Je dois te dire dès maintenant que Bonifacio a été un véritable coup de cœur pour moi, un joyau corsé à découvrir.

Le port est un lieu où boutiques et restaurants se côtoient le long du quai. Les yacht complètent cette image de carte postale. Niché entre ses falaises, le port de Bonifacio est l’une des destinations portuaires les plus prisées de la Méditerranée.

Ma journée a débuté par une promenade le long du port, agrémentée de quelques arrêts dans des boutiques locales. J’ai particulièrement apprécié « Aux P’tits Bonifaciens, » une charmante boutique artisanale de savons.

Il était temps de reprendre des forces avant de partir à la conquête de la Haute Ville. Mon déjeuner s’est déroulé dans un cadre agréable sur une terrasse située en bord de quai.

La Haute Ville de Bonifacio

Pour accéder à la Haute Ville, plusieurs options s’offrent à toi :

  • À pied : L’option la plus économique, mais aussi la plus sportive !
  • En voiture : Il existe plusieurs parkings payants dans la Haute Ville.
  • En petit train : Le petit train touristique part du port et monte jusqu’en haut, avec un arrêt à l’une des entrées, pour un coût de 5 euros aller-retour.

Arrivée à la Citadelle, la première chose qui m’a frappée n’était pas seulement la vue, mais bien les multiples panoramas offerts par cette Haute Ville. J’étais tout simplement émerveillée par tout ce que j’apercevais, et les falaises spectaculaires, ainsi que le célèbre « Grain de Sable, » m’ont laissée sans voix. Cette formation rocheuse en calcaire semble s’être détachée de la falaise.

Ensuite, j’ai exploré les ruelles de la Vieille Ville. Malgré de légères rénovations, une impression d’authenticité se dégageait de cette Haute Ville. On avait l’impression que le temps s’y était arrêté depuis des siècles. Les vieilles pierres des maisons, des boutiques, des églises, les façades patinées par le temps mais qui semblaient intemporelles, ainsi que les couleurs chatoyantes, font de Bonifacio une véritable cité au caractère bien marqué.

L’Escalier du Roy d’Aragon

Une expérience marquante de cette visite a été la descente (et bien sûr, la remontée) de l’escalier emblématique du Roi d’Aragon. Pour seulement 2€ et avec quelques gouttes de sueur, j’ai osé me lancer dans l’ascension de 189 marches taillées dans la falaise, avec une inclinaison vertigineuse de plus de 45 degrés.

La légende raconte que ces marches ont été creusées en une nuit par les soldats du Roi d’Aragon, mais en réalité, elles ont été conçues par les moines franciscains. Pour ma part, avec ma taille d’1,55m, chaque marche m’a semblé équivaloir à presque deux marches traditionnelles… J’ai dû faire preuve de persévérance, mais cela en valait vraiment la peine.

Après la descente de l’escalier, une agréable balade en bord de falaise t’offre un paysage tout aussi magnifique, et tu pourrais même constater que ton téléphone bascule sur le réseau italien, avec la Sardaigne en ligne de mire. Bonifacio reste une ville où l’effort physique est récompensé par la découverte de trésors naturels.

Au bout de la Haute Ville se trouve le cimetière marin de Saint-François. Ses mausolées ressemblent à de petites maisons, faisant du cimetière le plus méridional de France, attirant chaque année plus d’un demi-million de visiteurs.

Jour 3 : Les falaises de Bonifacio, ses sentiers et sa vue sur les hauteurs

Excursion en bateau autour de Bonifacio

Repérée lors du 2ème jour, des excursions en bateau sont proposées aux alentours de Bonifacio. Tous les prestataires sont présents sur le port à côté de l’office de tourisme du port. Les navettes maritimes proposent les mêmes parcours et le tarif est quasi identique. Le port est donc le point de départ pour arpenter les grottes maritimes, les îles Lavezzi et la côte de Bonifacio.

Deux circuits sont proposés avec parking gratuit :

  • Circuit 1 : Les grottes marines du S’Dragonato et Saint-Antoine, les calanques de Fazio et Paraguan, la vieille ville perchée sur ses falaises calcaires et le Grain de sable. C’est le circuit le plus court et le plus abordable. 18€ par adulte.
  • Circuit 2 : Îles Lavezzi, île Cavallo, Grottes marines, le Grain de Sable, le Golfe de Sperone. C’est le circuit le plus complet. 37€ par adulte.

La météo ce jour-là n’était pas très favorable pour faire un tour en bateau, mais c’était le dernier jour que je passais à Bonifacio. J’ai donc opté pour le circuit numéro 1.

La balade a commencé par la 1ère grotte, celle du S’Dragonato (littéralement Dragon). Dans cette grotte, des algues violettes jouent avec la lumière et teintent la roche d’une couleur particulière.

Après avoir vu les calanques et les îlots de Fazzio, le bateau prend la direction de la vieille ville jusqu’au Grain de Sable. On se rend vraiment compte de l’immensité de ses falaises de calcaire blanc sur lesquelles sont construites les maisons chargées d’histoire. Le panorama est magnifiquement vertigineux. C’est juste splendide et impressionnant. Sur le chemin du retour, c’est la visite de la grotte Sainte-Antoine.

Que ce soit pour le circuit 1 ou 2, c’est vraiment une activité incontournable lors de ta visite à Bonifacio.

De retour sur la terre ferme

Après cette balade en mer, direction le sentier situé juste en bas de la citadelle qui permet d’admirer les falaises et le Grain de Sable sous un autre angle. En redescendant vers la ville, malgré la brume et le vent, une petite glace s’impose. Une de mes adresses coup de cœur, si ce n’est L’ADRESSE préférée de mon séjour en Corse : le glacier Rocca-Serra. La plus grande boutique est située sur le port même si une petite annexe se trouve à la Haute Ville. C’est le glacier le plus connu de Corse puisque n’importe où sur l’île, tu retrouveras les glaces même au supermarché. Parfums surprenants et locaux, tu y trouveras entre autres le Bruccio du berger de Bonifacio, la clémentine Corse et le safran d’Ajaccio.

De retour à la voiture, j’ai voulu admirer les falaises de Bonifacio sous une autre forme encore, en m’éloignant un peu des sentiers de la ville. Malheureusement, la météo n’était vraiment pas au rendez-vous, mais la vue y était quand même spectaculaire.

Jour 4 : De Bonifacio à Ajaccio

En ce quatrième jour, c’est le moment du départ en direction d’Ajaccio. La journée n’a pas été la plus captivante, car le trajet était exactement le même que le jour d’arrivée, mais dans l’autre sens. Bien que la route soit du côté des terres, la vue était légèrement moins spectaculaire, mais elle demeurait toujours différente de ce à quoi je suis habitué au quotidien.

Petit conseil : Si tu choisis de découvrir la Corse du Sud en optant pour des aéroports d’arrivée et de départ différents, il est préférable d’atterrir à Ajaccio et de repartir de Figari. Le trajet en voiture sera bien plus agréable, et tu pourras réserver le meilleur pour la fin. Ainsi, la déception n’aura pas sa place.

Pour clôturer ce séjour, j’ai opté pour un petit Airbnb avec une terrasse offrant une vue sur la route des Sanguinaires.

Jour 5 : Visite de la vieille ville d’Ajaccio et la plage de Tino Rossi

Après avoir pris le petit-déjeuner sur le balcon, direction la vieille ville et le marché d’Ajaccio. Il y avait de quoi dépanner juste en bas de l’appartement : petite supérette, pharmacie et surtout le graal pour les petits déjeuners, une boulangerie. Je ne me suis pas privée pour faire un régime pain au chocolat et croissant.

L’appartement, idéalement situé sur la route des Sanguinaires, a nécessité l’utilisation de la voiture pour rejoindre la vieille ville d’Ajaccio. Heureusement, les parkings sont bien moins onéreux que ceux de Bonifacio, une excellente nouvelle !

La Vieille Ville d’Ajaccio

La visite de la vieille ville a commencé par le port d’Ajaccio, où se trouvent la plupart des agences d’excursions pour les Calanques de Piana, la réserve de Scandola, mais aussi les îles Sanguinaires.

La balade a ensuite conduit à la Citadelle Miollis. Construite par les Génois au 12ème siècle, cette citadelle me paraissait intéressante à visiter. Malheureusement, en arrivant sur place, impossible d’y entrer, elle est fermée au public. Elle est la propriété de la ville d’Ajaccio, mais pour le moment, elle reste à l’abandon.

La promenade s’est poursuivie le long de la mer puis dans les petites ruelles, avec des arrêts aux différents points d’intérêt de la ville.

La cathédrale Notre-Dame de l’Assomption est vraiment un petit bijou architectural. Malheureusement, je n’ai pas pu y entrer, la messe étant célébrée en ce dimanche. Pour la petite histoire, le baptême du petit Napoléon y fut célébré le 21 juillet 1771.

Ensuite, je suis tombée sur la maison Bonaparte, qui est maintenant devenue un musée. La visite est gratuite pour les moins de 26 ans. Juste en face, il y a un très joli jardin avec le buste de Napoléon.

Dans la continuité historique, la place de Gaulle, autrement nommée la place du Diamant, marque la séparation entre la vieille ville et les nouveaux quartiers. Une statue de Napoléon avec ses quatre frères y est érigée, faisant dos à la mer.

La place Foch, bordée de palmiers, est aussi un incontournable avec sa fontaine aux Quatre Lions. Le marché de la ville a également lieu sur cette place. Ne t’attends pas à un grand marché, mais tu y trouveras des produits locaux, parfaits pour faire des petites emplettes culinaires ! Les charcuteries, les fromages corses y sont délicieux.

La plage de Marinella

Après avoir mangé et dégusté les produits locaux à l’Airbnb, direction l’après-midi placée sous le signe du farniente. La première après-midi du séjour à la plage. Pour cela, direction la plage de Marinella. Pour la petite histoire, c’est la plage où se situe à deux pas la villa de Tino Rossi, mais c’est aussi cette plage qui a donné le nom à sa chanson. La plage n’est pas très grande, mais le cadre est mignon et l’eau cristalline.

Jour 6 : La réserve naturelle de Scandola et les calanques de Piana

Durant la nuit, le vent s’est vraiment levé et a soufflé sur Ajaccio. Ce matin-là, j’avais prévu de faire l’excursion en semi-rigide pour visiter la réserve de Scandola et les calanques de Piana. Tu peux aussi bien y accéder en bateau que par la route, et l’expérience y est totalement différente.

Plusieurs excursions sont possibles, en semi-rigide ou en plus gros bateau. L’avantage du semi-rigide est que tu pourras t’approcher au plus près des calanques, aller dans les grottes et dans des lieux inaccessibles sans semi-rigide. Le coût n’est évidemment pas le même.

La mer paraissait agitée, mais rien d’alarmant. Je me rends donc au point de départ de l’excursion réservée la veille sur le port d’Ajaccio. On était seulement une dizaine avec le capitaine qui est aussi guide : un Corse, un vrai, un pur.

La réserve de Scandola

Nous partons donc du port en direction de la réserve de Scandola, la réserve étant au plus loin. Cette réserve fait partie de l’un des sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Premier arrêt sur le chemin, les îles Sanguinaires, comme je le dis dans le jour suivant, rien d’extraordinaire surtout si tu fais une excursion en bateau juste pour aller les voir, cela reste mon avis personnel.

Après cet arrêt, nous voilà repartis. Sur le chemin, plusieurs points d’intérêt se présentent à nous : le Golfe de Porto, le Capu Seninu et le Capo Rosso.

J’ai oublié de te préciser que l’ambiance de cette excursion est vraiment conviviale, tout le monde était très sympathique et en plus de ça, on navigue avec en fond musical les musiques traditionnelles corses.

Il y a des embruns et nous nous prenons parfois quelques vagues, mais cela reste un zodiac. Oui, on se prend un peu d’eau et oui, il ne faut pas avoir des problèmes de dos, car ça tape même avec une mer moyennement agitée.

Une bonne heure de traversée de passée, nous arrivons enfin à la réserve de Scandola ! C’est juste à couper le souffle. La nature est vraiment dingue. Je pense que je serai toujours surprise des trésors que la nature nous offre.

Nous voilà à longer les falaises, à visiter les grottes inaccessibles par la terre, à découvrir toutes ces sculptures naturelles mais aussi des coulées de lave figées avec le temps, ces fameuses orgues volcaniques couchées. On peut même y apercevoir la forme de la Corse et de la Sardaigne, l’une sous l’autre. Laisse place à ton imagination pour les apercevoir.

Le village de Girolta

On commence tous à avoir faim, nous nous dirigeons donc vers Girolta, un village avec son petit port uniquement accessible par voie maritime, situé entre la réserve de Scandola et les calanques de Piana.

Girolta ne possède pas vraiment de point d’intérêt à part son port, très peu d’habitants y vivent et les seuls sont en général des restaurateurs.

Le vent commence à se lever réellement et la mer commence à s’agiter peu à peu. Après avoir mangé avec le guide, on discute un peu de nos vies respectives. Puis, l’on observe les bateaux et les semi-rigides essayant de partir du port de Girolta. Et il ne me rassure pas en me disant que s’il avait su que la météo allait être comme ça aujourd’hui, on ne serait jamais partis d’Ajaccio. Malheureusement, la météo n’est pas toujours fiable et on s’est retrouvés surpris par les bourrasques.

Après avoir attendu que le vent se calme, la situation était de pire en pire, nous voilà donc armés de nos coupe-vents qui étaient présents en force sur le Zodiac pour affronter les vagues.

Les calanques de Piana

Nous arrivons au niveau des calanques de Piana, c’est juste incroyable, je reste sans voix. Entre les calanques de Piana et la réserve de Scandola, mon cœur balance. Pour ces deux sites, les couleurs sont époustouflantes. Entre les coulées de rhyolites roses ou rouges, les couches rocheuses de basalte grises, c’est vraiment un paysage flamboyant.

Sur le chemin du retour, il y avait plusieurs arrêts baignades de prévus, mais le temps était vraiment couvert, il faisait froid et la mer était déchaînée. Il faut environ 1h00 pour rejoindre Ajaccio, mais on a eu le droit à 45 minutes de plus. Je ne vais rien te cacher, j’ai vraiment eu peur, j’ai cru que l’on allait chavirer. En plus de ça, il y avait de la houle. Quand le semi-rigide tapait, on basculait un coup à gauche, un coup à droite. Cela me rappelle mon voyage en Thaïlande, quand je suis restée bloquée un petit moment à Koh Phi Phi à cause d’une mer déchaînée.

Tout s’est bien fini quand j’ai mis les pieds à terre sur le port d’Ajaccio. Une excursion qui est à faire, mais fais vraiment attention à la météo, même si cette fois-ci, ces conditions climatiques n’étaient pas prévues.

Jour 7 et 8 : Balade aux îles Sanguinaire et départ d’Ajaccio

En cette veille du dernier jour, un petit-déjeuner bien complet face à la mer sonnait comme la fin de ce séjour corse.

Les îles Sanguinaires

Après avoir bouclé la valise, direction les îles Sanguinaires qui semblent être un incontournable d’Ajaccio. Des balades en bateau sont proposées autour des îles, mais pour moi, elles n’ont pas grand intérêt. J’ai préféré me balader à pied puisqu’on peut également s’y rendre en voiture sur l’une d’entre elles. On y trouve plus d’une centaine d’espèces de plantes sur ces îles composées de deux roches différentes : la diorite et le granite monzonitique. Ces îles sont également un havre de paix pour les oiseaux marins. La faune et la flore sont donc très diversifiées pour ces îles qui paraissent très rocheuses.

Il est réputé de découvrir ces îles pendant le coucher de soleil, même si je n’ai pas eu l‘occasion d’y aller à ce moment de la journée.

Le départ d’Ajaccio

Toutes les bonnes choses ont une fin, le départ était très tôt le lendemain. La remise des clés de l’Airbnb s’est faite à 5h45. Cette dernière journée corse s’est donc déroulée uniquement à l’aéroport d’Ajaccio en direction de Nantes.

J’espère que mon séjour corse t’aura donné des envies d’évasion même en France.

Si tu souhaites en savoir plus sur les logements de mon séjour corse, ma location de voiture, ou toute autre information qui te semble nécessaire, tu peux me laisser un commentaire ou bien m’envoyer un message, je me ferai un plaisir de t’aiguiller sur ton futur séjour sur l’île de Beauté.

Et si tu as déjà eu l’occasion de visiter la Corse, je serais curieuse de connaître tes coups de cœur, tes anecdotes ou bien tes souvenirs marquants !